Rebecq - Un mur de l'ancien hospice s'écroule dans la Senne !Peu (ou pas) de place aux produits durables ou écologiques

Nous continuons à le répéter, dans tous les cahiers de charges et marchés de fourniture que nous consultons dans le cadre du Conseil Communal, nous constatons avec désespoir qu’il y a peu de place faite aux produits écologiques et durables.

Qu’il s’agisse de l’achat de mobilier ou fournitures de bureau, de matériaux de rénovation, de bois certifié issu de forêts gérées durablement… Nous rappelons à chaque occasion que la Commune doit être plus attentive aux aspects environnementaux et à la santé pour toute commande de travaux ou achats.

Le projet définitif du centre administratif est d’ailleurs peu prometteur à cet égard. Dans un projet d’une telle envergure, ne pas envisager ces aspects nous semble intolérable actuellement. Même les panneaux solaires ou photovoltaïques, tant plébiscités actuellement, n’y trouvent pas leur place.

Nous avons encore de l’espoir, Ariane Godeau, conseillère en environnement récemment engagée par la commune, « a du pain sur la planche » mais veillera vraisemblablement à ces aspects. Nous espérons qu’elle sera justement consultée et nous l’encourageons dans son travail.

Travaux de rénovation de la salle communale de Quenast

Travaux de rénovation de la salle communale de Quenast (Rebecq)Il y a un an, nous nous étions opposés aux travaux de peinture de la salle, estimant qu’il y avait plus urgent: la réfection et l’isolation des toitures. Malgré notre demande de traiter les priorités avec un ordre logique, ces travaux de finition ont été réalisés et ont laissé apparaître qu’il était urgent de renouveler … les toitures !

Le cahier de charges de ce nouveau marché ne laisse, une fois encore, pas la place aux produits d’isolation naturelle et l’épaisseur de l’isolant ne satisfait pas aux nouvelles directives de la Région Wallonne en la matière. Nous recevons une réponse négative à notre question de savoir si la conseillère en environnement a été consultée pour ce dossier !

Nous soumettons une proposition : « Etant donné que l’étage de la salle est constitué de combles perdus chauffés inutilement, nous préconisons un flocage de particules de cellulose à même le sol, c’est une solution plus rentable et un produit 100% naturel offrant toutes les garanties requises. »

La réponse de Dimitri Legasse est que la procédure a déjà été lancée, étant donné l’urgence, et les modifications du cahier de charges ne sont plus possibles. Signalons au passage que ce cahier de charges, nommant des marques de produits, n’est, de cette manière, pas neutre comme il se doit.

Dans ce cahier de charges, nous remarquons également l’absence de travaux prévus pour la plateforme au dessus de la scène. Rappelons qu’une ouverture dans le plafond de la scène donne également sur une toiture non isolée. « Elle n’est pas ‘assez’ en mauvais état. Elle sera rénovée plus tard » nous répond le bourgmestre …

Nous nous étions également opposés, l’année dernière, à la pose d’un asphalte vitrifié au sol de la salle, présentée comme « une technique particulière qu’une seule entreprise en Belgique était apte à réaliser. »

Il s’avère que ce matériau se fissure déjà. Mais le bourgmestre nous rassure; cela n’a pas séché assez longtemps, il s’agit en fait d’une technique novatrice et l’entreprise va refaire le travail sans surcoût. Sommes-nous les cobayes de ce « matériau novateur » probablement toxique de surcroît ?

Surcoût des travaux rue du pont à Rebecq (BW)Surcoût des travaux d’aménagements du centre de Rebecq

Nous votons contre l’approbation des dépassements que l’on nous présente comme « modifications ayant entraîné des dépenses supplémentaires de plus de 10% ». Nous faisons remarquer qu’il s’agit en effet de plus de 10%, puisqu’un calcul rapide montre qu’on est à une augmentation finale de 30% du montant initial. Passant ainsi d’1,2 million à 1,6 million d’euros, la Commune doit trouver 400 000 € supplémentaires qui seront couverts en partie par un emprunt.

Plusieurs raison évoquées : Un manque de précision dans le cahier des charges initial, la nature des travaux en sous-sol engendrant des surprises, les conflits avec les impétrants (eau, gaz, électricité) réticents à assumer leur part et les petites améliorations décidées par la majorité.

Nous ne comprenons pas pourquoi tous ces ajouts n’ont jamais été exposés au Conseil Communal et nous sommes très inquiets quant à la gestion des nombreux et importants futurs projets.